la tour eiffel, l'automne, la nuit
Hier soir en rentrant d'une soirée avec des amis quelque part dans le 16ème. D'une pizzeria pas terrible avec un service au delà du célèbre service parisien (2 heures pour avoir 8 pizzas, 1h30 pour 2 carafes d'eau). Nous avons longé la seine, les yeux rivés sur la tour eiffel. J'ai encore du mal en la voyant à me dire que je suis ici chez moi et que oui je suis enfin parisienne.
J'aime Paris à la folie, dans sa folie. J'aime ses cafés (mais pas leur thé), ses restaurants traditionnels, branchés, exotiques, ses immeubles ivoires, son métro, sa seine, ses jardins, ses théatres, ses cinémas, ses magasins, ses gens ...
J'aime son énergie même si elle me dévore et que comme cette ville j'ai du mal à dormir. Je ne me suis jamais sentie autant vivante que depuis que j'habite dans son ventre. J'ai des envies par milliers qui m'arrivent à la seconde. Trop, l'excès, difficile de prendre le temps de penser. Depuis 2 ans je cours, de quoi ? vers quoi ? je ne sais pas. Il faudra un jour que j'y pense... pourquoi pas devant la tour eiffel, l'automne, la nuit.