Six feet under
Pour occuper mes longues (très longues) soirées d'hivers à Orléans, j'avais prévu quelques séries TV et notamment les 5 saisons de la très célèbre Six feet under (en anglais dans le texte) traduction littérale : 6 pieds sous terre.
Excellent choix ?
Oui mais ...
Pour ceux qui ne connaissent pas cette saga je vous rappelle le principe : à chaque épisode quelqu'un meure et ensuite, la famille Fisher : 1 mère un peu loufoque, 2 grands garçons (1 homo et un mec complètement paumé), 1 adolescente artiste qui se cherche, pas de chien et peu d'autres autour, s'occupe de l'embaumement et de la cérémonie ... on ne voit jamais l'arrivée 6 pieds sous terre mais on imagine bien que c'est là dessous que ça se termine.
Outre le fait que je suis résolument décidée à me faire incinérer et que la série est extrêmement bien faite : personnages attachants c'est à dire complètement névrosés et donc complètement normaux, bons scénarios, dialogues et excellent casting, on ne peut pas dire que cette série à forte cadence, quand on est seule à 1h de toute personne un temps soit peu familière soit une fabuleuse idée qu'elle est bonne !
Non
C'est qu'avec ma cervelle de moineau, j'avais pas fait le rapprochement qu'en fait, c'est une série noire ...
Si
Même au 3ème degré et dieu sait qu'il y en a de degrés dans cette série et des bons, hein, c'est cynique à souhait et c'est un humour qui me connait, ça serait de famille ...
Bref même avec tous les degrés, ce qu'il faut de binouze et de pâtes à la tomates (caviar de tomates quand même s'il vous plait) arrosé d'un fort tonnage de gruyère, faut avouer que la mort à haute dose (à raison de 2 épisodes par soir) c'est complètement déprimant.
Ouais
Sauf que quand même, c'est bien comme série, que j'ai déjà vu tous les gossip girl et que faut bien trouver une excuse pour bouffer des nouilles tous les soirs et que finalement, c'est cool de se réveiller le lendemain en se disant que malgré la fatigue, l'éloignement, je ne suis pas, tout à fait encore, 6 pieds sous terre ....