Travailler plus pour gagner plus ?

En toute logique (cf post du Hérisson) je me suis replongée dans la lecture d’Anna Karenine.

C’est fou comme ce livre indéniablement centenaire, est moderne. Par exemple, Levine et Kitty viennent de se marier et découvrent qu’ils ne sont pas différents des autres couples, c'est-à-dire qu’ils enchainent périodes de trouble où chacun veut affirmer son indépendance par rapport à l’autre et périodes de félicité extatique contre lesquelles 500 g de glace Haagen daz ne sauraient rivaliser. Mais à force de patience et d’amour ils vont peu à peu se rapprocher l’un de l’autre : miracle of Love !

Comment se fait il que nous (X. et moi), au bout de 3 ans d’alternance désespoir / Haagen daz, n’ayons toujours pas atteint ce fameux statut quo : « quoi qu’il advienne, nous sommes heureux d’être ensemble, à la vie et à la mort ? » Ce n’est pourtant pas faute d’amour, ni de bonnes intentions, ni de persévérance…

Sommes nous donc pourvus de si mauvais caractères qu’ils ne donneront jamais rien ensemble ? Sommes-nous ruinés par l’héritage génétique/émotionnel de nos parents ? Faut-il travailler plus pour gagner plus ? A l’heure de ces préoccupations nationales sommes nous, nous aussi, en faillite ? J’ose croire que non. Qu’à force de volonté nous serons les plus forts.

Certains diraient que l’amour est simple, l’est-il vraiment ? Est-ce coup d’épée dans l’eau que de vouloir y arriver quand rien n’est aisé ?

En attendant je lis Anna Karénine et j’essaye comme je peux, de mieux le comprendre et l’aimer comme il est (Amen !).

Comments

[gourmeline]

en effet ! mais qui fait ça ?

[Oprah-Winfrey]

C'est fou comme la France entière se prend de passion pour Tolstoï depuis le livre-évènement de M. Barbery...Malheureusement, si on lit Tolstoï à la lumière des commentaires de Renée (enfin, de l'auteur), eh bien, ça promet...